samedi 20 avril 2013



De l’Allemagne
Un faux débat ou un débat qui ne devrait pas être s’agissant d’Art et d’artistes.
Mais les expositions, aujourd’hui, veulent faire événement. Et, leur mise en scène ne doit rien au hasard évidemment.
A-t-on voulu de manière consciente ou inconsciente montrer ici les origines culturelles du nazisme ? Voulait-on une fois de plus, depuis la France, stipendier l’Allemagne et les Allemands ?
Contester leur rôle dans l’Art, les réduire à quelque réalisme allemand et  au naturalisme, voir dans l’Art  en Allemagne uniquement ce qui est allemand ?
Tout peut être dit des choix déterminés ou déterministes des commissaires de l’exposition du Louvre.
Car, bien sûr, l’Art c’est d’abord la culture. Et l’Artiste, c’est d’abord une conjoncture d’interactions d’un homme avec d’autres hommes.
Que les œuvres du 19ème siècle allemand aient la pré-science de ce qui va advenir en Allemagne. Pourquoi pas ?
Qu’elles nous fournissent des clés pour comprendre l’histoire et le présent. N’est-ce pas leur rôle ?
C’est là que l’on perçoit la grandeur de l’Art et de l’artiste, c’est-à-dire sa capacité à sentir, à voir, à percer ce que les autres vivent. Mais aussi par la forme de l’œuvre, son façonnement, révéler le sens commun des choses, quand l’œuvre s’expose aux regards du public.
Voilà pourquoi De l’Allemagne est d’abord un événement artistique. Et, c’est la grandeur de l’Allemagne d’avoir produit de tels artistes.
                                                                                                                  F.H.S., artiste peintre-sculpteur.
Publié par Mauresk.