jeudi 19 décembre 2013

Il faut que j'écrive.



Il faut que j’écrive.
Braque : « le peintre n’a jamais fini d’épuiser ses rêves ».
Le peintre les rêves c’est évident. Epuiser non on ne peut pas de toute manière épuiser ses rêves.  Ils vont ils viennent jamais les mêmes et on ne les reconnaît pas.
Alors la peinture serait la transcription des rêves. Oui là aussi tout le monde est d’accord. C’est évident.
Expression de ce qu’on ne peut exprimer avec des mots. Métaphore. La peinture alors évidemment se personnalise. Se fait l’intermédiaire entre le rêve et la réalité.
Du coup toute peinture est un trésor de l’humanité. De tout ce qui est humain. De tout ce qui métaphorise. Or l’homme seul serait capable de métaphoriser.
La mort d’abord. Le tombeau oui est une métaphorisation de la mort du mort. Comme la mise en scène et tous les arts. Sont des métaphorisations d’une vie d’un espace-temps de relations entre les êtres.
Alors l’écrit aussi. Métaphorisons symbolisons une impression un effroi un amour déçu à naître ou à disparaître.
Peut-être est-il possible alors d’avoir une autre lecture de l’exposition consacrée à Braque mais peut-être aussi à tous les peintres les sculpteurs les peintres sculpteurs.
Cette jeunesse de peintre cette genèse de peintre la copie et la recopie des maîtres et de leurs successeurs les genres le paysage le portrait le nu (pas trop chez lui) le textile qui habille toutes ses toiles au point d’inventer le colla-gel  pour cacher quoi me direz-vous.
D’Homme-Massif de compagnon d’Apollinaire ou autres Poilus suicidés au Front de cette Hécatombe patriotique dont il ressort vivant que garde-t-il un froc un foc un textile vous dis-je. Il devient longiligne notre Gatsby s’intellectualise Patricia Hirst avant l’heure ou plutôt Smith.
Du roc il faut sortir une construction nouvelle le cubisme c’est ça pas cette entourloupe ennuyeuse que les musées ont organisée. C’est du Cézanne prolongé dans le temps. Un Hommage aux Maîtres qui ont su sortir du train-train imposé par l’Académie. Rock and Roll vous avez tous compris.
Les rochers de la Sainte-Victoire ou de la Sainte-Baume. Il faut y aller voir le fort et le faible.  La face la pile et le face-à-face. C’est pourquoi il roule vers Etretat dans sa Torpédo dévale Montmartre et rejoint avant l’heure Belmondo à l’Estaque.
A-t-il fait un tour à Pont-Aven Varangéville c’est lui. Alors on peut délire tremens Baroque et Rococo néo tout toutou tohu-bohu.
Les merles sifflent moqueurs et dévalent les pentes du Parthénon comme au Louvre pendant la Guerre Froide. Belzebuths  missiles d’Est en Ouest menaçants.
La salle à manger danse et les billards aussi on sculpte la peinture on peint la sculpture. Pourquoi pas.
Tout est permis et il n’est plus seulement question de dessiner mais de peindre mon ami c’est-à-dire de tout lâcher.
Les roses les rouges les verts le jaune et le poisson rouge vert ou jaune le ciel décoloré le blanc ranimé te dis-je une ombre devient une transparence un broc un éclair une tache blanche et tout s’anime comme au cirque les clowns et le spectacle.  Voilà c’est BRAQUE. Mauresk.  

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